Des gestes quotidiens pour être plus gentil... ce 13/11 : Journée mondiale de la GENTILLESSE !
1. GENTILLESSE : S'INTÉRESSER À L'AUTRE
Gentillesse : s’ouvrir aux autres avec sympathie…
Face à l’inconnu, on a le réflexe de se replier sur nous-mêmes pour adopter une posture de méfiance. Et si on laissait tomber notre armure pour aller vers les autres avec sérénité ? Aborder les autres de façon positive et le sourire aux lèvres envoie un message rassurant à nos interlocuteurs, pour créer des conditions favorables à l’échange.
Quand le dialogue s’installe, on regarde notre interlocuteur droit dans les yeux, on s’intéresse à ce qu’il nous dit sans penser à autre chose comme la liste de courses ou le coup de fil qu’on doit passer à tante Sophie. Ça peut paraître bête, mais l’écoute active n’est en réalité pas si évidente que ça. Une fois intégrée, elle apporte un sentiment de bien-être et de reconnaissance aux personnes qui nous entourent.
Gentillesse : …Et développer son empathie
Un collègue pas spécialement proche de nous traverse une période difficile et ressent le besoin de se confier à nous. Plutôt que de l’envoyer paître parce que l’on a une mission "super urgente" à régler, on prend le temps de l’écouter sans lui couper la parole. On apprend ainsi à développer son empathie en essayant de s’identifier à lui et en essayant de comprendre ce qu’il ressent. Cette faculté apporte une grande satisfaction intérieure car elle développe la générosité "gratuite", sans rien attendre en retour.
2. GENTILLESSE : VALORISER SON ENTOURAGE ET ÊTRE SINCÈRE
Gentillesse : Valoriser son entourage
La gentillesse passe aussi par la reconnaissance de ses proches. Or on n’ose pas s’étaler sur nos sentiments et on n’est plutôt radins quand il s’agit de féliciter ou encourager. Cela va changer ! On se fixe comme objectif de congratuler un membre de notre entourage chaque jour. On fait comment ? Avec ces petites phrases magiques (et simples comme bonjour !) : "bravo", "je suis fier de toi", "je te félicite", "j’aime comment tu fais ceci ou cela"…
La gentillesse passe aussi par la reconnaissance de ses proches. Or on n’ose pas s’étaler sur nos sentiments et on n’est plutôt radins quand il s’agit de féliciter ou encourager. Cela va changer ! On se fixe comme objectif de congratuler un membre de notre entourage chaque jour. On fait comment ? Avec ces petites phrases magiques (et simples comme bonjour !) : "bravo", "je suis fier de toi", "je te félicite", "j’aime comment tu fais ceci ou cela"…
Gentillesse : Exprimer ses émotions calmement
Quand on est contrarié ou qu’on est énervé, on part au quart de tour. Gare à celui qui croise notre chemin. On respire un bon coup et on essaie d’exprimer ses émotions avec calme. Dire ce que l’on ressent, que les émotions soient positives ou négatives, sera apprécié de votre entourage qui percevra ce geste comme une marque de confiance et de considération. Etre à l’écoute de ses émotions et les exprimer a aussi l’avantage d’apaiser les tensions et de dénouer les conflits en évitant les non-dits et les incompréhensions.
Quand on est contrarié ou qu’on est énervé, on part au quart de tour. Gare à celui qui croise notre chemin. On respire un bon coup et on essaie d’exprimer ses émotions avec calme. Dire ce que l’on ressent, que les émotions soient positives ou négatives, sera apprécié de votre entourage qui percevra ce geste comme une marque de confiance et de considération. Etre à l’écoute de ses émotions et les exprimer a aussi l’avantage d’apaiser les tensions et de dénouer les conflits en évitant les non-dits et les incompréhensions.
3. GENTILLESSE : PARDONNER ET FAIRE SA B.A
Gentillesse : savoir pardonner
Pardonner à quelqu’un est une forme de générosité ainsi qu’une force personnelle. Le chemin peut sembler long et difficile, mais au final le pardon survient comme une réconciliation avec la vie. Il libère et fait du bien. Comme le disait Victor Hugo "le pardon quel repos !".
Pardonner à quelqu’un est une forme de générosité ainsi qu’une force personnelle. Le chemin peut sembler long et difficile, mais au final le pardon survient comme une réconciliation avec la vie. Il libère et fait du bien. Comme le disait Victor Hugo "le pardon quel repos !".
Gentillesse : réaliser une bonne action
La gentillesse c’est aussi le don de soi. Il suffit d’un petit rien pour contribuer au bien-être général. On fait preuve d’altruisme en notant à la fin de chaque semaine la liste des bonnes actions qu’on a réalisées. Par exemple : trier ses déchets, donner son sang, aider une voisine âgée à porter ses courses, octroyer du temps à un proche qui a besoin de parler, donner à une association humanitaire.
La gentillesse c’est aussi le don de soi. Il suffit d’un petit rien pour contribuer au bien-être général. On fait preuve d’altruisme en notant à la fin de chaque semaine la liste des bonnes actions qu’on a réalisées. Par exemple : trier ses déchets, donner son sang, aider une voisine âgée à porter ses courses, octroyer du temps à un proche qui a besoin de parler, donner à une association humanitaire.
Ce 13 novembre on célèbre la journée mondiale de la gentillesse. Une valeur remise en cause ces derniers temps. Une étude américaine avançait même qu'on gagnerait plus à être désagréable au boulot…Pourtant, la gentillesse profite à celui qui la pratique. La preuve par 4 :
A. LA GENTILLESSE EST BONNE POUR LA SANTÉ
Plus on est gentil, moins on court le risque de tomber dans la dépression. Un peu simpliste ? Prouvé scientifiquement ! La bonté et la générosité activent la production de sérotonine, l'hormone qui régule le stress. En plus de jouer le rôle d'antidépresseur naturel, la sympathie et l'amabilité agiraient comme des drogues sur notre cerveau en nous donnant un sentiment de plaisir comparable aux drogues euphorisantes. Raison de plus pour devenir addict de la gentillesse !
B. LA GENTILLESSE REND LES AUTRES PLUS PERFORMANTS
Les petites attentions ou petits cadeaux qu'on fait développent chez les bénéficiaires "la mémoire, la capacité d'apprentissage, la créativité et la résolution des problèmes", assure Stefan Eihorn dans son livre "L'art d'être bon"(ed Belfond). Une expérience a montré que "des médecins à qui on avait offert de petits cadeaux, des sucreries par exemple, avaient établi un diagnostic plus exact et plus rapide que ceux qui n'avaient rien reçu et avaient également tiré moins de conclusions hâtives", raconte-t-il.
C. LA GENTILLESSE NOUS POUSSE À ÊTRE HEUREUX
Accomplir des bonnes actions nous rend plus heureux à en croire plusieurs études. L'une d'elles, publiée dans le Journal of Social Psychology a montré qu'on retire rapidement un sentiment de bien-être à faire preuve de gentillesse, encore plus si ces démonstrations de générosité sont variées, la nouveauté semblant rattachée à la notion de bonheur. Pour en venir à cette conclusion, les chercheurs britanniques ont distribué des questionnaires de satisfaction à 86 personnes. Les participants étaient divisés en 3 groupes. Le premier était tenu de faire une bonne action quotidienne pendant les dix prochains jours, le second de faire quelque chose de nouveau pendant 10 jours. Le troisième n'a reçu aucune instruction. Au terme des dix jours, les trois groupes ont rempli leur questionnaire de satisfaction. Le groupe ayant accompli de bonnes actions et celui ayant entrepris de nouvelles activités ont eu la même sensation d'être nettement plus heureux alors que le troisième groupe ne constatait pas de changement.
Faire plaisir nous fait du bien, voilà une bonne raison purement égoïste d'être gentil. En plus, on améliore l'estime de soi et on gagne en confiance en soi.
Faire plaisir nous fait du bien, voilà une bonne raison purement égoïste d'être gentil. En plus, on améliore l'estime de soi et on gagne en confiance en soi.
D. LA GENTILLESSE EST CONTAGIEUSE
La bienveillance envers les autres crée un cercle vertueux. Lorsqu'on est bon et généreux envers l'autre, celui-ci sait nous le rendre en retour. Les petites attentions ont un effet domino, comme l'explique Stefan Eihorn dans son ouvrage: "Au cours d'une expérience, on demanda à des individus de se partager de l'argent". Les participants ne connaissaient pas leur "donateur" mais savaient combien ils avaient donné." Verdict ? "Les gens étaient plus enclins à partager leur bien avec ceux qui s'étaient montrés généreux. Plus ils donnaient et plus ils recevaient, et pas nécessairement de ceux qui leur avaient donné", conclut l'auteur.
Auteur : Emilie Cailleau (Top Santé)
Plus d’astuces dans le "Cahier d’exercices pour oser la gentillesse" d’Arnaud Soutif, ESF éditeur