VIVA FOR LIFE : un enfant sur quatre est fragilisé par la pauvreté ! Appel à la Solidarité...
TÉLÉVISION La grosse opération Viva for Life débute
demain, à Liège : 3 animateurs enfermés une semaine dans un cube. Pour une
bonne cause défendue avec enthousiasme. N’est-ce pas Adrien ?
Dès demain 18 heures, 3 animateurs de VivaCité (et que les
fidèles des Pigeons en télé reconnaîtront) prendront place
dans un cube de verre, posé en plein cœur de Liège. Sans nourriture solide,
Sébastien Nollevaux, Sara de Paduwa et Raphaël Scaini se relaieront pour
assurer l’animation de la radio durant 6 jours et 6 nuits non-stop (enfin, avec
quelques plages de repos tout de même). L’objectif est de venir en aide aux
40.000 bébés (0-3 ans) de Belgique qui vivent sous le seuil de pauvreté.
Et alors qu’il sera permis à tout un chacun de participer à
cet événement Viva for Life (en se rendant sur place pour déposer sa
contribution dans une boîte aux lettres ou en répondant aux autres initiatives,
lire ci-après), personne - ou presque - ne sera autorisé à entrer dans le
nouveau lieu de vie très confiné des trois cobayes. Sauf… Adrien Devyver.
L’animateur - Monsieur réseaux sociaux pour la RTBF et belle
surprise de cette fin d’année avec Un gars, un chef - se
rendra chaque jour dans le studio pour y prendre le pouls. Et nous compter
quelques anecdotes sur cette grande aventure humaine en télé et sur le Web
(tous les jours dès 18h30 sur la Deux).
Ce rendez-vous quotidien nous fera donc entrer à
l’intérieur de ce cube très privé…
"Oui. Cette émission se déclinera comme un journal Viva
for Life. Il reviendra sur les événements de la nuit et de la journée qui
s’achève. On y verra ce qui s’est déroulé pour les animateurs, dans le cube,
avec les interventions de personnalités et d’invités. Et puis, il y a des
choses qui vont se passer ! Des choses marrantes… On va un peu jouer les
agitateurs pendant la nuit. Je serai un électron libre en fait, qui entre et
sort du cube."
Dans le cube, justement, une pièce confessionnal est
installée pour que les trois animateurs enfermés se lâchent. Un peu comme dans
une téléréalité…
"Je crois que c’est là qu’on va récolter pas mal
d’infos et de révélations sur leur état ! Et au fil des jours, ça risque d’être
de plus en plus laborieux ! Je pense que ce seront des séquences très chouettes
à regarder."
Vous auriez été partant pour être enfermé ?
"Oui ! Ce sera peut-être pour l’année prochaine ! Mais
les places seront chères. Quoique, je suis un peu hyperactif, j’appréhenderais
plus le fait d’être enfermé que celui de ne manger que de la nourriture liquide
! Là, c’est une grande première pour la Belgique francophone. À l’approche des
fêtes de Noël, les gens vont se sentir concernés."
"Nos enfants nous font tenir" !
TÉLÉVISION Sous le seuil de pauvreté et avec des
enfants en bas âge, Christine témoigne pour l’opération Viva for Life
Christine Van Goethem et son mari, Francisco Sgarioni,
vivent à Liège avec leurs quatre enfants de 14, 10, 7 ans et 27 mois. Parce que
la vie est loin d’être rose tous les jours, Christine a accepté de lancer
l’opération de solidarité de VivaCité (RTBF), intitulée Viva for Life, qui vise
à venir en aide aux familles avec enfant(s) en bas âge vivant sous le seuil de
pauvreté. Pourtant, rien ne laissait présager qu’ils en arriveraient là… "Nous
sommes diplômés universitaires mon mari et moi… Mais du jour au lendemain,
notamment en raison des choix qu’on a faits, nous nous sommes retrouvés sans
travail", confie Christine, licenciée en philologie romane.
Mais depuis qu’elle a perdu son emploi, elle n’a jamais
décroché que quelques missions en intérim. Au chômage depuis 4 ans, elle ne
parvient pas à retrouver du travail tandis que son mari, venu du Brésil pour
réaliser une thèse de doctorat, fut contraint de l’interrompre afin de suivre
une formation en vue d’apprendre un métier manuel et ainsi trouver un emploi. "Il
détient quand même un diplôme approfondi en philosophie", souligne
Christine. "En août, il est parti au Brésil avec deux de nos
filles pour y trouver du travail après qu’il s’est fait virer deux fois d’un
emploi de chauffagiste. Une fois que le patron n’a plus bénéficié d’avantages,
il ne l’a pas gardé car, avec une famille nombreuse, il lui coûtait trop cher.
Ici en Belgique, il ne retrouve pas de travail parce qu’il n’est pas encore dans
les conditions pour ouvrir son droit au chômage alors qu’une des conditions
pour un emploi est d’être chômeur indemnisé complet"…
Si bien que la famille doit vivre avec 2.000 € par mois. "Quand
j’ai payé les assurances, le précompte immobilier et toutes les factures
relatives à la maison et à la voiture, il manque chaque mois 600 €." Alors,
le quotidien se résume à faire attention au moindre centime, à faire ses
courses là où c’est le moins cher, à demander sans arrêt des échelonnements de
paiement et, quand c’est vraiment nécessaire, à solliciter de l’aide dans
l’entourage.
"Il me reste 97 € pour vivre sur mon compte alors
que nous ne sommes qu’à la moitié du mois…", soupire-t-elle. "C’est
très dur ! Il y a des jours de grand désespoir mais nos enfants nous font tenir
! "