Stéphane Hazée, Gilles Mouyard et Daniel Senesael s'engagent pour un Monde plus digne...
La Dignité soumise aux Parlementaires de la Région wallonne, à toutes et tous, sans aucune exception (Ecolo, CDH, MR, PS)
1) Une association que je soutiens ou que je souhaite mettre à l’honneur ?S. H. : Iles de paix. Depuis très longtemps, j’ai un attachement particulier pour cette ONG créée en Belgique en 1962 déjà. Elle agit pour le développement à partir des populations locales, qui jouent ainsi un rôle actif dans l’amélioration de leurs conditions de vie. Si tu lui apprends à pêcher, il mangera toute sa vie.
G. M. : Gabs : Cette association vise l’émancipation des personnes en mettant sur pied des projets permettant de lutter contre les inégalités sociales et les exclusions sociales. Avec comme priorités la dignité de la personne, la construction d’une société plus juste, plus démocratique et plus solidaire.
D. S. : Association Pour Florian. Il s’agit d’une association qui a pour but de faire appel à la solidarité et à la générosité des personnes en vue de soutenir un enfant, Florian Lechantre qui souffre d’une maladie neuro-musculaire.
2) Une grande figure de Dignité, d'hier ou d'aujourd’hui ?
S. H. : Abbé Joseph André justement remis à l’honneur par la Ville de Namur il y a quelques mois avec la restauration de la plaque commémorative de son action place de l’Ange.
En 2014 : Toutes ces personnes inconnues qui agissent au quotidien pour une société plus juste, plus durable et plus humaine, dans la discrétion d’un engagement social, dans l’anonymat d’une activité professionnelle, dans l’ombre d’une militance. Toutes ces personnes sont des grandes figures de Dignité.
G. M. : 1. François Bovesse (Défenseur opiniâtre de Namur – de sa ville puis de sa province –, militant wallon de la première heure, député et ministre, François Bovesse est une des figures de proue du libéralisme wallon de l’Entre-deux-Guerres, payant de sa vie les valeurs démocratiques et françaises qu’il n’a cessé de privilégier).
2. Malala Yousafzai ( Symbole de la lutte pour l'éducation des filles et contre les talibans, elle a reçu plusieurs distinctions pakistanaises et internationales suite à ses prises de position alors que sa région était l'objet d'une lutte entre les talibans pakistanais et l'armée).
3) Une de vos « indignations » citoyennes ? Et, relativement à celle-ci, un de vos engagements défini au bénéfice d’une société plus digne ?
S. H. : Notre pays n’a jamais été aussi riche et pourtant, les inégalités augmentent et la pauvreté progresse. Je m’engage pour plus de justice sociale, notamment à travers une meilleure contribution de la spéculation et du capital et une réduction de l’impôt sur le travail pour les bas et moyens revenus.
G. M. : Ce qui m’indigne en tant que citoyen : La pauvreté et la précarité dans le monde. Et plus particulièrement la pauvreté et la précarité au sein de notre pays et de notre Région. Et l’un de mes engagements est de lutter contre toutes formes de pauvreté et de précarité.
D. S. : Le fait qu’encore aujourd’hui beaucoup trop de personnes soient victimes de discrimination et stigmatisation en raison de leur milieu social, couleur de peau ou orientation sexuelle.
4) Un de mes engagements politiques, porteur de dignité et au service du « tous ensemble, une place pour chacune et chacun » ?
S. H. : Chacun-e a droit à partir dans la dignité, à avoir des funérailles organisées dans le respect de ses convictions. A mon initiative, le Parlement wallon a ainsi adopté une résolution visant à encourager les communes wallonnes à la mise à disposition d'un lieu public permettant d'organiser des funérailles non confessionnelles, comme il en existe déjà un ici à Namur.
G. M. : Tout au long de cette législature je suis intervenu au sein du Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles pour améliorer l’accès à un enseignement de qualité, et ce pour tous les enfants. Car l’enseignement participe à la construction de notre identité et à notre intégration au sein de notre société.
D.S. : Mon combat pour la lutte contre l’homophobie. A mon initiative, le 17 mai est devenue journée nationale de lutte contre l’homophobie. A cette occasion, j’organise chaque année un gala cinématographique destiné à sensibiliser nos concitoyens sur cette problématique.
5) Que pensez-vous de l’idée d’une « Journée pour la Dignité » ?
S. H. : Tous les jours de l’année devraient être investis dans la dignité. Mais une journée dédiée à la dignité pourrait au moins permettre d’attirer davantage l’attention pour faire avancer le combat pour la dignité.
Dans ce cadre, le 5 décembre pourrait être la date la plus appropriée, en mémoire de Nelson Mandela.
G. M. : Oui on peut imaginer choisir une date pour une journée de la « dignité », car tout homme mérite le respect, quelque soit son origine ethnique, ses croyances religieuses… Cependant la notion de « dignité » rencontre des définitions multiples il faut donc avant de choisir une date pouvoir se mettre d’accord sur la définition même de « dignité ».
D. S. : Je pense que la mise en place d’une journée pour la Dignité serait effectivement une bonne idée (le 04/04 – Martin Luther King)
- stephane.hazee@ecolo.be